
Le papier caressé de la respiration de l’ombre… la ligne révélée au fil doré de la lumière…
Black and Gold, une série de dessins infusés de Japonisme, une parenthèse artistique très intime à la pratique de mon métier de graphiste…
Graphiste Lyonnaise depuis 1996, j’ai travaillé pour le «Groupe Spir Communication», au sein de l’imprimerie «IPS» au service création pendant 6 ans. J’ai ensuite rejoint une agence, «Publicité Truche» en 2002 où il m’était confié la conception et la réalisation d’identité visuelle d’entreprise tout comme ses supports publicitaires.
Je me suis mise à mon compte en 2006 avec la volonté d’élargir mon métier sur l’Edition. Ainsi j’ai eu la chance de travailler sur les couleurs des 6 derniers tomes de la série Okko, scénarisée et dessinée par Hub, chez les Editions Delcourt. Okko a été le début de l’aventure au pays du soleil levant. Une autre série du même auteur, Le serpent et la lance, un polar Aztèque, est en cours.
Sans jamais laisser mon activité de graphisme, je conçois et réalise aussi des ouvrages de luxe et Artbook de travaux d’auteurs en Bande dessinée.
Au fur et à mesure des expériences tant graphiques que sensorielles, de voyages et de rencontres, je développe un travail plus personnel, devenu un équilibre et une source d’épanouissement à la pratique de mon métier.
Ainsi sont nés mes Black and Gold. A Suivre…


Black and gold – Saison 2
Depuis quelques mois, je me suis glissée à nouveau dans mes lignes dorées qui m’embarquent dans mes fantasmatiques graphiques au goût de Japonisme. Je recherche des compositions épurées, équilibrées, tout en gardant une ligne régulière tel un filament de lumière allant d’une ligne à l’autre. Je suis attentive à m’éloigner le plus possible du côté narratif pour être juste en contemplation, en captation d’un instant précieux et fragile, qui peux disparaitre. Pourtant très inspirée pour les Kamon, emblèmes familiaux japonais, composé sur la base du cercle, qui eux sont censés inspirer la confiance, stabilité et force, moi je n’utilise pas la symétrie, on perdrait complètement le sentiment de fragilité de l’instant.
